TAPISSERIES

 

Je poursuit mon rêve en noir et blanc.

Au centre, une interrogation, où la vie se fait oiseau. Un oiseau-messager, porteur d’espoir.

J’aimerai évoquer et matérialiser visuellement des liens entre des individus, transgresser les limites de temps, de l’espace, des préjuges, des frontières.

Le langage artistique est universel.

 

 

Depuis toujours emplie de son goût pour le monumental, Carmen Groza poursuit sa recherche plastique.

Son œuvre s’est souvent donnée dans une matière noire, compacte, qui avait la force des menhirs.

Des formes, des présences, des «choses» obscures prenaient l’espace.

Tissées, ou traitées à l’encre.

Exprimaient elles vraiment le goût du noir?

Non.

Plutôt une densité.

Ici, la densité s’étire et s’effile.

Des ronces, une futaie, une broussaille.

Le chemin se cherche, avec patience et dans une liberté résolue, vers ce que cache le roncier.